Ces dernières semaines, aucun indice n'a filtré sur l'origine des fonds qui alimenteront le plan. En août dernier, le gouvernement s'était contenté de dire qu'il puiserait dans le budget et aurait recours aussi à des instruments financiers innovants comme les fonds propres et des prêts.
Mais alors, ce qui se veut être un new deal à la française aura forcément un impact sur la dette publique que le gouvernement souhaite réduire.
Les fonds du programme d'investissements d'avenir lancé par Nicolas Sarkozy en 2010 pourraient également aider à financer le plan Macron. Nouvelles dépenses ou recyclage d'anciens dispositifs, donc ?
On le saura ce lundi matin lors de la conférence de presse du Premier ministre Edouard Philippe et de l'économiste Jean Pisani-Ferry qui planchait depuis juillet sur le dossier.
Durant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait dit vouloir engager 15 milliards d’euros pour la transition écologique, dont 4 milliards pour « diviser par deux le nombre de passoires thermiques », ces logements très mal isolés. 15 milliards seraient mobilisés pour la formation des jeunes les moins qualifiés.
Enfin, quatre enveloppes de 5 milliards seraient consacrées chacune à la transformation agricole, à la santé, aux transports et à la modernisation de l’action publique.