Fin octobre, la justice américaine a approuvé le plan d'indemnisation de 15 milliards de dollars proposé par Volkswagen à près d'un demi-million de propriétaires de véhicules diesel dont les tests anti-pollution avaient été truqués.
Restent les 80 000 voitures haut de gamme du groupe Volkswagen, des Porsche et des Audi de 3 litres de cylindrées, pour lesquelles Volkswagen présente un dédommagement. Les premières propositions avaient été refusées. Si l'accord à l'amiable est cette fois accepté, ce que le juge californien semble penser, Volkswagen pourra clore le dossier civil aux Etats-Unis.
Mais le constructeur reste poursuivi au pénal. Ailleurs dans le monde, le coût du « Dieselgate » devrait être moins élevé en raison de législations moins dures mais, au total, les logiciels anti-pollution truqués posés sur 11 millions de véhicules dans le monde devraient coûter de 25 à 35 milliards d'euros au constructeur allemand, bien plus que les 18 milliards d'euros provisionnés à ce jour par le groupe Volkswagen.