Hans Dieter Pötsch était directeur financier quand a éclaté le « Dieselgate ». Il est soupçonné, comme l'ancien patron du groupe Volkswagen Martin Winterkorn, d'avoir caché aux marchés boursiers les risques financiers liés à cette affaire dans le but d'éviter la dégringolade des cours de l'action. La justice allemande vient de décider de s'intéresser également à son cas.
Volkswagen n'est toujours pas sorti d'affaire plus d'un an après la révélation de la tricherie sur la pollution des véhicules Diesel. Audi, la filiale haut de gamme du constructeur allemand, est elle aussi éclaboussée. Selon le quotidien Bild, les autorités californiennes auraient découvert un nouveau logiciel illégal, permettant de passer haut la main les contrôles de pollution sur un des modèles de la marque. Ce logiciel serait en mesure de faire la différence entre les conditions normales d'utilisation sur route et les conditions particulières de contrôle sur banc d'essai, adaptant alors « au mieux » les émissions du véhicule.
Aux Etats-Unis l'indemnisation de la fraude va coûter au moins 15 milliards de dollars au groupe allemand.