L'institut italien Istat qui tablait en mai sur une croissance de 1,1%, a revu à la baisse ses prévisions pour 2016. C'est désormais 0,8%. Deux raisons à cela : le fléchissement de la consommation intérieure et le flux des investissements directs étrangers particulièrement volatile, tantôt repoussés, tantôt attirés par les opportunités créées par les crises subies par l'économie italienne.
Toutefois, sur un an, les investissements devraient progresser de 2%, et même s'accélérer l'année prochaine. Et ce grâce, notamment, aux mesures de politique fiscale de soutien aux entreprises mises en place par le gouvernement Renzi, précise l'Institut.
Une croissance faible
Après deux ans de récession, l'Italie a renoué en 2014 avec la croissance. Une progression du PIB qui reste, toutefois, en-dessous des 1,8% de moyenne prévus par la Commission européenne pour l'ensemble de l'Union.
Cette faible croissance pourrait avoir des conséquences sur le déficit public. Confrontée à des dépenses liées aux tremblements de terre et aux flux de migrants, l'Italie est menacée d'un nouveau dérapage budgétaire qui risque de la priver des fonds structurels européens, dont elle bénéficie à l'heure actuelle.