Le géant sud-coréen échappe donc in extremis à la liquidation. Cela fait en effet des années qu’il fait face à un effondrement du marché mondial et à une gestion défaillante.
La justice sud-coréenne estime que STX Offshore & Shipbuilding a les capacités de lever plus de 700 millions d’euros d’ici 2026, en revendant des actifs non essentiels et en réalisant de nouveaux emprunts.
Les chantiers de Saint-Nazaire, dont l’Etat français est actionnaire à un tiers, sont la seule filiale rentable de STX. Saint-Nazaire bénéficie d’un épais carnet de commandes : la construction de 14 paquebots de croisière dans les dix ans.
Pas question donc pour Paris de laisser un éventuel groupe étranger reprendre la filiale française. La justice avait offert aux potentiels repreneurs le choix de racheter les sociétés du groupe séparément ou en bloc. Quatre offres de rachats avaient été déposées auprès du tribunal, parmi lesquelles celle de l’industriel français DCNS, leader mondial du naval de défense.