Le Conseil des ministres doit adopter mercredi le projet de loi de finances pour 2017 qui sera présenté au Parlement. Il prévoit un déficit budgétaire de 2,7% du PIB soit un déficit inférieur aux 3% maximum du pacte de stabilité.
Et le commissaire européen aux Affaires économiques va s'assurer que cette prévision est bien crédible. Pour Pierre Moscovici, respecter les règles, c'est l'intérêt de la France, en réponse à ceux qui à droite comme à gauche évoquent la possibilité de s'affranchir de la limite fixée par l'Union européenne.
Si elle respecte les objectifs qu'elle se fixe et que son projet de budget est crédible, alors il n'y aura pas de sanction engagée contre la France par la Commission européenne.
Quant aux candidats à la primaire à droite pour l'élection présidentielle, leurs programmes seront, eux aussi passés, au crible. Car, met en garde Pierre Moscovici, quel que soit le gouvernement au pouvoir dans un an, la Commission européenne continuera de faire son travail après 2017.
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