La reprise d’une partie dela dette de SNCF Réseau, Société nationale des chemins de fers français, par l'Etat n’est plus d’actualité. Cette dette pèse aujourd’hui quarante quatre milliards d’euros. Une somme à laquelle, il faut ajouter les intérêts, qui coûtent près de deux milliards d’euros, par an.
Ce montant a fortement augmenté ces dernières années en raison de la construction de nouvelles lignes, à grande vitesse vers Bordeaux, Rennes, Strasbourg et Montpellier, commandées par l’Etat.
Le rapport ne nie pas l'ampleur du problème. Mais il estime qu'une reprise de cette dette aurait des conséquences très lourdes, sur les finances publiques. A l’heure des choix budgétaires, le gouvernement a, donc, décidé de suivre les recommandations du rapport. Une reprise de dix milliards d’euros de dette, ferait augmenter le déficit d’un demi-point (0,5 point) de PIB, le produit intérieur brut.
Et pourtant, en juin dernier, pendant la grève des cheminots, le gouvernement s’était engagé, à alléger la dette de la SNCF. Un coup de pouce demandé, alors, par son président Guillaume Pépy, en contrepartie des concessions faites aux syndicats.