Trois cent dix millions d'euros, c'est le manque à gagner en raison des 23 jours de grève qui se sont déroulés entre mars et juin. Certains trains retardés, d'autres carrément annulés. L'impact sur le chiffre d'affaires s'élève à 250 millions d'euros.
Pour la branche Mobilité, qui exploite les trains de voyageurs et de marchandises, le coût estimé par la direction inclut pour l'instant 190 millions d'euros de pertes de revenus auquel s'ajoutent d'autres frais. Comme, par exemple, les 20 millions de pénalités dues aux régions ou encore des remboursements d'abonnements aux usagers.
Pour la branche Réseau, la perte de 60 millions d'euros correspond aux péages non perçus faute de circulation des trains pendant lesgrèves.
Mais la facture pourrait grimper de quelques dizaines de millions d'euros dans les mois à venir. Le montant définitif pourra être arrêté lorsque la SNCF aura traité des réclamations de clients. 20 000 demandes ont déjà été reçues.