Pour EDF, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir sur cette augmentation de capital. Les 4 milliards d’euros, dont 3 milliards provenant de l’Etat, sont nécessaires pour assurer les projets du groupe.
« EDF est une entreprise qui se porte bien. Mais EDF est une entreprise qui a beaucoup d’investissements à faire », a déclaré Jean-Bernard Lévy sur Europe 1, lundi 25 avril. « Devant nous, avec un endettement élevé, la nécessité de faire ces investissements, de continuer à nourrir une forte ambition pour la France notamment pour les énergies renouvelables et le nucléaire, nous avons une augmentation de capital pour ses investissements à venir », a poursuivi le patron de l'électricien français.
Hinkley Point, « un projet très rentable »
Le patron d’EDF a également insisté sur la nécessaire construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point au Royaume-Uni, un mégaprojet controversé de 23 milliards d’euros. « C’est un projet très rentable : il est porteur d’emploi, il est porteur d’indépendance technologique pour la France », a commenté Jean Bernard Lévy.
Il a ajouté : « Comment faire du nucléaire en France où à l’étranger si nous-mêmes nous ne sommes pas suffisamment confiants pour nous commander nos propres produits. » Et de conclure : « Hinkley Point se fera, car nous en avons tous besoin, et particulièrement nous en France. »
Jean-Bernard Lévy assure qu'il n'y aura pas de baisse supplémentaire d'effectifs par rapport à la suppression de 3 350 postes d'ici 2018 annoncée en janvier.