Avec notre correspondante à Shanghai, Delphine Sureau
La liste des menaces qui pèsent sur l'économie mondiale est longue : la chute des cours du pétrole, l'instabilité des marchés, le ralentissement de l'économie chinoise et aussi la perspective d'un « Brexit ». Une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne serait un choc, préviennent les argentiers du G20.
Ce qui ressort de Shanghai, c'est donc l'engagement des Etats à utiliser tous les leviers possibles pour soutenir la croissance mondiale. L'idée d'un plan de relance global comme en 2009 a été écartée, car la situation n'est pas si grave, assure Michel Sapin, le ministre français des Finances. « Certains se sont posé la question, le monde n'est pas dans une situation de crise », a-t-il déclaré.
Ce G20-finances s'est aussi penché sur la lutte contre l'évasion fiscale, et contre le financement du terrorisme. Sur ce point, il existe encore des failles, et il faut agir vite. La pression a été mise sur les Etats qui traînent des pieds – notamment sur le gel des comptes ou le contrôle des cartes bancaires prépayées qui ont joué un rôle dans la préparation des attentats du 13 novembre à Paris.