Dans une actualité nucléaire morose, le soutien ferme de Londres au projet d'EPR d'Hinkley Point est une très bonne nouvelle. Pour le patron de la filiale d'EDF au Royaume-Uni, cette garantie est, en effet, un signe clair de l'engagement du gouvernement britannique dans ce marché qui réunit la Grande-Bretagne, la Chine et la France, et pour lequel les décisions d'investissement se font attendre.
Londres a donné son feu vert, il y a deux ans, pour la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point dans le sud-ouest de l'Angleterre. Et la semaine dernière, EDF a reconnu que leur mise en service pourrait être retardée.
Le tour de table initial a, en effet, dû être modifié, notamment en raison des difficultés financières d'Areva qui devait investir quelque 10% dans ce programme estimé à 34 milliards d'euros.
Aujourd'hui, EDF est contraint de prendre en charge au moins la moitié de l'investissement, le reste incombant aux deux groupes chinois, CGN et CNNC. Mais d'autres partenaires pourraient se joindre au projet une fois la décision finale d'investissement actée.