France: les taxis reprennent le travail petit à petit

Après la journée de jeudi 25 juin émaillée d'incidents violents entre des chauffeurs de taxi et des chauffeurs d'UberPop, le gouvernement tente d'apaiser la colère. A l'issue de leur réunion avec le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, les chauffeurs de taxis ont appelé à la levée du blocage. Pour autant rien n'est réglé. Ils réclament toujours la fermeture de l'application UberPop.

Le gouvernement promet de faire respecter la loi. En gage de fermeté, les représentants français d'UberPop seront très prochainement reçus pour une mise au point. En attendant, pour calmer les esprits le ministre de l'Intérieur a employé des termes chocs n'hésitant pas à qualifié la société américaine Uber d'« arrogante » et de réaffirmer l'opposition résolue du gouvernement à « la loi de la jungle ».

Si pour Bernard Cazeneuve « UberPop est un service illégal, il doit par conséquent être fermé », comme l'exigent les taxis, le ministre rappelle que ce n'est pas si simple car neutraliser l'application ne peut « qu'être la conséquence d'une décision de justice ».
Au final des mots et des intentions mais pas de nouvelles mesures hormis le renforcement des dispositifs de contrôle de la police.

Par sûr que cela suffise à apaiser les taxis qui restent très remontés. Divisés quant aux suites à donner au mouvement, les plus irréductibles poursuivent la grève, même si la situation s'est largement améliorée. L'exécutif se laisse une semaine pour convaincre les syndicats de sa fermeté. Un nouveau rendez-vous est d'ores et déja prévu vendredi 3 juillet en fin d'après midi.

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