La période d'incertitude avant une possible arrivée au pouvoir de la gauche radicale Syriza pèse sur la note de la Grèce. L'agence de notation Fitch n'exclut pas un accord entre Syriza et ses créanciers. Mais les négociations risquent d'être difficiles. Un gouvernement mené par Syriza sur le thème de la fin de quatre ans d'austérité interromprait le programme de privatisations en cours et il faudrait s'attendre à des hausses de salaires dans la fonction publique.
Autant d'éléments qui font craindre, selon Fitch, une instabilité politique et un manque de financements extérieurs, dont la Grèce ne peut se passer. Déjà le FMI a suspendu son aide dans l'attente des élections et la Banque centrale européenne (BCE) a laissé planer un doute sur la poursuite de ses financements après février.
En revanche, l'agence Moody’s a quasiment exclu une sortie de la Grèce de la zone euro, contrairement à des déclarations prêtées au gouvernement allemand et qui avait été interprétées comme une ingérence dans la campagne électorale grecque.