La BCE est très claire : le financement des banques grecques dépendra des conclusions du dernier examen de la mise en œuvre du plan d'aide et d'un accord éventuel avec l'Union européenne et le FMI. En d’autres termes, les banques grecques ne seront plus financées à des conditions avantageuses si le prochain gouvernement issu des élections du 25 février met en cause le plan d'aide de l'Union européenne et du Fonds monétaire international.
Les sondages réalisés donnent le parti de gauche Syriza en tête. Cette formation politique prône une remise en cause des mesures d’austérité imposées par les bailleurs de fonds ainsi qu'une renégociation de la dette publique, autrement dit l’annulation d'une partie de la dette grecque détenue essentiellement par les Européens.
Les banques grecques sont très dépendantes de la BCE pour l’accès aux liquidités. Elles bénéficient de conditions exceptionnelles. La banque centrale européenne les a exemptées des règles habituelles en matière de garanties.