La Grèce de la croissance contre celle du populisme. La Nouvelle Démocratie ou le chaos. Antonis Samaras promet le pire si la gauche radicale remporte les législatives dans deux semaines en Grèce.
Le Premier ministre appuie son propos sur un bilan et des engagements. Ses deux ans et demi à la tête du gouvernement de droite socialiste ont pu, selon lui, empêcher la sortie de la Grèce de la zone euro. Cela grâce à une réduction du nombre de fonctionnaires et une libéralisation de certains secteurs.
Le programme économique de son parti Nouvelle Démocratie pour les législatives repose sur la poursuite des réformes entreprises depuis le début de son mandat afin de relancer la compétitivité et l'investissement, tout en continuant à assainir les finances publiques.
Baisse des impôts et créations d'emplois
M. Samaras s'engage à prendre des mesures destinées à faciliter les investissements. Il promet aussi un réseau de sécurité pour les bas revenus, la création de 700 000 emplois d'ici 2021, et un retour à l'Etat social, avec une baisse graduelle des impôts sur les revenus et l'immobilier.
« Certains veulent un secteur public clientéliste », a alerté Antonis Samaras, critiquant la gauche de Syriza favorite des sondages, menée par Alexis Tsipras qui entend en finir avec l'austérité imposée par ses créanciers européens et le FMI et demander à l'Union européenne un moratoire sur la dette. Car pour l'instant, la reprise se fait attendre en Grèce, où un habitant sur cinq est désormais considéré comme pauvre et où le quart de la population active est au chômage. Le taux le plus élevé de la zone euro.
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