Le Venezuela et l'Iran sont parmi les pays membres de l'Opep qui pâtissent le plus de la chute des cours du baril depuis juin, car ce sont tous deux des pays très peuplés dont l'économie dépend pour l'essentiel de la production et de l'exportation du pétrole.
Lors de leur rencontre à Téhéran ce samedi 10 janvier, les deux présidents ont appelé à une coopération entre les pays de l'Opep favorables à une action pour redresser le prix du baril qui a chuté de 100 à 50 dollars le baril en quelques mois.
Une pierre dans le jardin de l'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, qui refuse l'idée d'une baisse coordonnée de la production des membres de l'Opep afin de relancer les cours mondiaux.
L'Iran et le Venezuela ainsi que l'Algérie ont déjà émis des critiques envers l'attitude de l'Arabie saoudite qui les oblige à revoir sérieusement à la baisse leurs perspectives de recettes budgétaires. Mais ils appellent cette fois de manière implicite à la constitution d'un front des mécontents au sein du cartel des pays exportateurs de pétrole.