Dès 2003 et jusqu’à encore récemment HSBC aurait aidé plus d’un millier de Belges à échapper au fisc. Parmi eux, plusieurs diamantaires anversois.
Selon le communiqué du parquet de Bruxelles, la banque britannique est soupçonnée d’avoir organisé cette fraude fiscale par le biais des sociétés offshore situées notamment au Panama et dans les Iles Vierges. Elles auraient été créées par la banque avec comme seul but de dissimuler les avoirs des clients belges, des avoirs qui s’élèvent à plusieurs milliards d’euros. Le manque à gagner pour l’Etat belge se chiffre en centaines de millions d’euros.
Mais la justice belge n’est pas la seule à enquêter sur HSBC. Depuis plusieurs années, la banque se trouve dans le viseur de la justice de plusieurs pays européens, dont la France et l’Espagne, qui soupçonnent sa filiale suisse d'avoir mis un place une vraie industrie de l'évasion fiscale en utilisant le système de sociétés-écrans dans les paradis fiscaux.
La banque britannique a fait aussi parler d’elle il y a une semaine. HSBC et 4 autres banques se sont vu infliger une amende de 3,3 milliards d’euros par les régulateurs suisses, américains et britanniques dans le scandale de la manipulation des taux de change.