Sur les 130 000 noms de la liste élaborée par l'ancien employé de la banque HSBC, 3 000 sont Français et leurs avoirs totalisent 4 milliards d'euros. À ce jour, seul un quart de ces 3 000 Français ont régularisé leur situation. C'est Christian Eckert, député socialiste et rapporteur général de la commission des Finances, qui l'écrit dans son rapport, auquel le journal Les Echos a eu l'accès.
Selon le rapport, la majorité des avoirs sont issus d'héritages, et échappent ainsi à l'impôt sur la fortune. Les comptent alimentés par des activités professionnelles sont moins nombreux.
Ce à quoi s'ajoute une centaine d'employés de la banque HSBC vivant en France. Pour le rapporteur, ces personnes pouvaient avoir servi de prête-noms à leurs clients. Les avoirs de certains salariés se chiffrent en dizaines de millions d'euros.
Le traitement des dossiers continue. À l'inverse du fisc, la justice française a mis cinq ans à réagir, et n'a ouvert d'information judiciaire qu'en avril 2013.