Dans le secteur privé grec, le salaire moyen est passé d'un peu plus de 1 000 euros nets par mois en 2009, avant la crise, à 817 euros en 2013, soit un recul de 20%.
Quatre salariés du privé sur dix touchent moins de 750 euros par mois et le salaire minimum réduit plusieurs fois est gelé jusqu'en 2016 à 580 euros par mois.
Avec un taux de chômage à 27% de la population active, le nombre de salariés à temps partiel a augmenté de 40% en deux ans.
Désormais, un quart des salariés n'occupent pas un emploi à plein temps.
Depuis 2010, le plan d'austérité imposé à la Grèce en contrepartie de l'aide européenne et du FMI a aussi réduit le niveau de vie des fonctionnaires, des commerçants et des retraités.
La crise ne touche pas tous les Grecs : en deux ans le nombre de salariés qui perçoivent plus de 4 000 euros par mois a bondi de 56%. Mais cela ne concerne au bout du compte que 3% des salariés.