Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Angela Merkel est arrivée à Athènes après une rencontre avec des créateurs de « start-up ». Alors que le chômage reste important en Grèce, ces jeunes entreprises innovantes ne connaissent pas la crise. Un secteur bien choisi donc. Comme attendu, la chancelière a félicité le Premier ministre grec : « C'est à ça qu'on voit que depuis un an et demi, beaucoup de choses ont été faites en Grèce. Aujourd'hui, le pays regarde vers l'avenir. Et des faits concrets montrent que les efforts les plus difficiles n'ont pas été faits pour rien. On voit qu'il y a eu des progrès. »
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Mais la bonne nouvelle, c'est le retour de la Grèce sur les marchés, a insisté Antonis Samaras. Pour le Premier ministre, c'est la preuve que la Grèce n'a plus besoin d'aide financière. Angela Merkel, elle, est restée plus prudente. « Ça veut dire qu'on va vers un retour à la normale. Bien entendu, il y toujours le filet de sécurité, mais pas à pas la Grèce va pouvoir s'en libérer et je m'en réjouis », a-t-elle déclaré.
Reste à savoir à quelle vitesse. La chancelière n'exclut toujours pas un troisième plan d'aide. Les ministres des Finances de l'Union européenne en discuteront début mai.
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