Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans.
Privatiser les côtes grecques, brader les plages et les îles aux plus offrants : voilà la dernière idée d’Athènes pour renflouer les caisses de l’Etat. Si ce projet de loi passe au Parlement, c’est tous les espaces protégés de Grèce qui sont menacés, sans parler des conséquences humaines et sociales, qui s’annoncent catastrophiques. Pour faire reculer le gouvernement grec, la mobilisation prend de l’ampleur.
L’interminable crise politique que traverse la Bulgarie et le séisme bancaire qui a récemment touché le pays ont, encore une fois, confirmé ce que tout le monde savait déjà depuis longtemps : la Bulgarie est dirigée par une classe politique irresponsable et corrompue, touchée par des conflits d’intérêts récurrents et soumise au règne des puissants. Les élections anticipées d’octobre prochain ne devraient donc guère apporter de surprises...
- Rien ne va plus en Bulgarie : des élections anticipées sans espoir de sortir de la crise
- Vers des élections anticipées en Bulgarie : la chronique d’une faillite annoncée
Après la crise de ces dernières semaines, qui a failli mettre à bas le système bancaire bulgare, Sofia cherche à intégrer l’Union bancaire. Le président bulgare, Rossen Plevneliev, devrait bientôt aborder ce sujet avec Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE).
Les médias roumains ont été durement touchés par la crise économique et leur indépendance éditoriale est plus que jamais menacée par les intérêts contradictoires des hommes d’affaires qui les contrôlent. Le point de vue d’Ioana Avadani, directrice du Centre pour un journalisme indépendant.
Selon les statistiques de l’Union européenne, les Albanais en diaspora en Europe occidentale seraient plus nombreux que les citoyens du Kosovo. Pour Tirana et Pristina, il s’agit donc d’utiliser au mieux ce formidable réservoir de talents pour s’ouvrir et se développer. Et pas seulement lors des deux mois estivaux, quand les enfants d’émigrés reviennent au pays. Le point de vue d’Augustin Palokaj.
Le procureur américain Clint Williamson s’est rendu ces derniers jours à Belgrade et à Pristina avant la remise, attendue mardi 29 juillet, de son rapport sur les crimes de guerre durant le conflit au Kosovo, en 1999. Selon les premières fuites, plusieurs anciens membres de l’UÇK pourraient être arrêtés, mais il serait impossible de prouver l’existence d’un trafic d’organes ou une quelconque responsabilité de commandement.
C’est Isa Mustafa, l’ancien maire de Pristina, de la Ligue démocratique du Kosovo (LDK) qui a été élu à la tête du Parlement. Mais qui formera le prochain gouvernement ? Arrivé en tête aux élections anticipées de juin dernier, le Parti démocratique du Kosovo (PDK) du Premier ministre sortant, Hashim Thaçi, n’arrive pas à trouver de partenaires. Une coalition formée par la LDK, l’AAK et le mouvement Nisma pourrait lui ravir le pouvoir...
Le 14 juillet dernier s’est ouvert à Pristina le procès de Naser Kelmendi, soupçonné d’être un des narcotrafiquants les plus dangereux des Balkans. L’occasion d’évoquer de nouveau les liens supposés que l’accusé entretient avec Fahrudin Radončić, le dirigeant de l’Alliance pour un meilleur avenir (SBB) et le propriétaire de Dnevni Avaz, le principal quotidien de Bosnie-Herzégovine.
Selon une enquête récente, les Serbes fument et boivent trop. Et de plus en plus. L’occasion pour le gouvernement de promettre le lancement prochain d’une grande campagne de prévention.
Le 23 juin dernier, Slavo Kukić, professeur de sociologie de l’université de Mostar, était violemment agressé dans son bureau. Son « crime » ? Avoir critiqué les célébrations organisées pour le retour de Darijo Kordić, l’ancien commandant des forces croates de Bosnie-Herzégovine, le HVO, condamné à 25 ans de prison pour crimes de guerre. Dragan Čović, le chef de l’Union démocratique croate de Bosnie-Herzégovine (HDZBiH), avait notamment pris part à ces manifestations. Entretien.
En septembre, Sarajevo accueillera le second Forum mondial de l’urbanisme. Après Paris en 2012, c’est cette année Istanbul qui sera à l’honneur. Le concepteur de cette rencontre, l’urbaniste parisien Jean-François Daoulas, est arrivé durant la guerre dans la capitale bosnienne. Il ne l’a depuis plus quitté. Entretien.