Indemnités chômage, téléphone, temps partiel: quoi de neuf en France?

Au 1er juillet, plusieurs changements ou nouvelles dispositions dans le domaine économique et social entrent en vigueur en France. Cela concerne la nouvelle convention d'assurance-chômage et notamment le régime d'indemnisation des intermittents du spectacle, un dispositif toujours décrié par les intéressés. Mais également des modifications autour de l'examen du code de la route, du coût de l'Internet mobile à l'étranger seront effectives dés demain.

Les festivals de l'été sont toujours menacés par le mouvement de protestation des intermittents du spectacle contre leur nouveau régime d'indemnisation du chômage, moins favorable, qui entre en vigueur le 1er juillet. Mais la nouvelle convention met aussi à contribution les salariés de plus de 65 ans et ceux qui touchent d'importantes indemnités de départ. En revanche, plus de 2 millions de chômeurs seront mieux indemnisés à partir d'octobre, en application des droits rechargeables. Et dès le 1er juillet, plus d'un million et demi de chômeurs bénéficient d'une revalorisation. Dès mardi, la durée minimale du travail à temps partiel passe, sauf exception, à 24 heures par semaine, une disposition contestée par les organisations patronales dans leur appel à François Hollande.

Limitation des coût d'itinérance pour les internautes

Les opérateurs de téléphonie, eux, divisent par deux les coûts d'itinérance de l'Internet mobile sur les smartphones et tablettes en Europe. Ce qui signifie que, dans le cadre d'un voyage dans un pays européen, l'utilisateur de smartphone ou de tablette ne verra plus sa facture internet exploser. Le téléchargement de données ou la navigation sur Internet seront facturés 20 centimes d'euros par mégabit, contre 45 centimes auparavant.

Le passage du code de la route réformé

Enfin, autre réforme critiquée par les inspecteurs du permis de conduire : des retraités de la police et de la gendarmetrie pourront désormais faire passer l'examen du code de la route. L'année prochaine, la surveillance de l'examen du code la route sera confiée à une société prestataire agréée par l'Etat. Ce qui fait dire aux professionnels que la réforme va aboutir à la privatisation de l'examen.

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