General Electric fait aujourd’hui des propositions concrètes. D’abord, la création de trois coentreprises dans le pôle énergie d’Alstom : deux à parité dans les réseaux intelligents et énergies renouvelables et l'autre dans les turbines à vapeur. Sur cette dernière, qui équipe les centrales nucléaires, General Electric n’a pas encore décidé la répartition de l’actionnariat. Il propose tout de même à l’Etat français de disposer d'un droit de veto, une manière de répondre à une exigence clé du gouvernement dans ce dossier.
Quant au secteur ferroviaire, le conglomérat américain propose de céder à Alstom son activité de signalisation ferroviaire. Par contre, l’Américain ne donne pas de détails financiers pour savoir s’il compte surenchérir son offre initiale de 12 milliards et demi d’euros cash pour l’activité énergie.
Enfin, le conglomérat propose d'installer en France les activités rachetées et confirme ses engagements sur l'emploi c’est-à-dire la création de mille postes en France. D’ici lundi, le conseil d’administration d’Alstom doit se prononcer sur les offres de deux prétendants.
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