En achetant seulement les activités turbines à gaz, Siemens laisse à Alstom la majorité de son pôle énergie, où Mitsubishi prendra des parts, mais en tant qu’actionnaire minoritaire. « Il ne s’agit pas d’un démantèlement, il s’agit véritablement d’un projet industriel de forte valeur qui préserve l’ensemble des intérêts de la France, à savoir l’indépendance nucléaire. Il s’agit d’une icône française que nous voulons préserver avec un projet qui a du sens », explique Christophe de Maistre, président de Siemens France
Siemens et Mitsubishi assurent que leur offre valorisait le pôle énergie d'Alstom à 14,2 milliards d'euros, donc supérieur à l’offre de leur concurrent américain General Electric. Quant au pôle transport, le groupe allemand affirme qu’un Airbus du ferroviaire va naître, une fois l’offre sur le pôle énergie acceptée. « Siemens est déterminé à créer ensemble avec Alstom un champion européen du ferroviaire, assure Gerhard Cromme, président du conseil de surveillance de Siemens. Siemens est prêt à apporter l’ensemble de ses activités du ferroviaire dans une société commune dirigée par Alstom. »
Côté emploi, le tandem germano-nippon a promis d'embaucher plus de 1 000 personnes en France et de former un millier d'apprentis.
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