Pour s'opposer au rachat par General Electric, l'Allemand Siemens a préparé une offre commune avec le Japonais Mitsubishi et peut-être son compatriote Hitachi. Cette offre pourrait comprendre une entrée de Mitsubishi au capital d'Alstom, à hauteur de 10%, selon la presse japonaise. Et on parle aussi d'une participation équivalente de l'Etat français.
Cette formule basée sur une logique de partenariat et d'alliance, plus que de rachat, a la préférence du gouvernement français, en la personne d'Arnaud Montebourg, le ministre de l'Economie, en dépit de ses protestations de neutralité.
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Face à la proposition germano-nipponne dont le contenu n'est pas encore connu précisément, on trouve l'offre de rachat du pôle énergie d'Alstom par l'Américain General Electric qui met sur la table plus de 12 milliards d'euros. Et pour s'attirer la faveur du gouvernement, General Electric promet la création de 1 000 emplois en trois ans et le maintien des centres de décision en France.
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Le groupe américain, qui attend depuis avril une réponse à sa proposition, a décidé de la maintenir mais jusqu'au 23 juin seulement.