Siemens va supprimer 11 600 emplois dans le monde en regroupant ses activités. De seize divisions, le groupe va passer à seulement neuf. Des secteurs seront rapprochés sur une base régionale et des échelons hiérarchiques seront supprimés. Certains des salariés concernés se verraient proposer de renforcer d'autres branches. L'objectif de ce plan de réorganisation est de réduire les coûts annuels du groupe d’un milliard d'euros à partir de 2016.
Siemens - qui est implanté dans le secteur de l'énergie, les éoliennes, les matériels de transports et les scanners médicaux - entend à l'avenir se recentrer sur les productions électriques. Mais Siemens est aussi intéressé par la reprise des activités énergie du groupe français Alstom pour lequel il devrait déposer une offre d'ici le 16 juin.
Alstom énergie est également convoité par l'Américain General Electric. Auditionné mardi à l'Assemblée nationale sur les intentions du groupe allemand, le président de sa branche française a assuré que Siemens était prêt à garantir l'emploi des salariés d'Alstom qui rejoindraient le conglomérat allemand, ceci pendant trois ans.