A Paris, les syndicats vont célébrer cette journée en ordre dispersé. Plus radicaux, la CGT (Confédération générale du travail), Force ouvrière, la FSU (Fédération syndicale unitaire) et Solidaires vont se rassembler place de la Bastille et défiler jusqu’à Nation à partir de 15 heures. Leur mot d’ordre : non à la politique d’austérité du gouvernement, non aux coupes dans les dépenses publiques, à travers notamment le gel des salaires des fonctionnaires.
Toutefois, les leaders CGT et FO ne vont pas défiler côte à côte : Thierry Le Paon, secrétaire général de la CGT sera à Paris tandis que son homologue de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, sera à Lyon.
Bande à part
La CFDT, la Confédération française démocratique du travail a choisi de faire bande à part cette année encore. De concert avec l’Unsa, l'Union nationale des syndicats autonomes, un autre syndicat réformiste, elle va rassembler ses troupes à la rotonde de la Villette, dans le XIXe arrondissement de Paris, dès 11h30. Le combat cette année : défendre l’emploi et la solidarité en Europe, à trois semaines et demie des élections européennes. Les représentants de syndicats espagnols et britanniques seront également présents.
L’année dernière, la fête du 1er mai avait rassemblé près de 100 000 manifestants selon la police, 160 000 selon la CGT. Loin, tout de même, de la participation historique de 2009 où 1,2 millions de personnes avaient battu le pavé.