MtGox, c'est une sorte de bourse d'échange. Des particuliers et des entreprises utilisent cette plateforme pour commercer avec une monnaie virtuelle, le bitcoin. C'est même la plus importante des quatre qui existent. Un seul bitcoin a pu y valoir jusqu'à plus de 1 000 dollars.
Mais ça, c'était avant le 7 février, la date où Marc Karpelès, le PDG français de MtGox annonce la fin temporaire de toutes les transactions sur sa plateforme. Impossible donc, pour les personnes qui y ont stocké des bitcoins, de récupérer leur bien.
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La question que se posent donc les 127 000 clients de MtGox, c'est de savoir où a bien pu passer leur argent. La société a-t-elle été piratée ? Est-ce que Marc Karpelès et son équipe ont-ils eu des pratiques frauduleuses ? Le flou est complet, et Mark Karpelès, reste introuvable.
Jusqu'à ce vendredi, où il a donné une conférence de presse à Tokyo. Avouant à demi-mot que les infrastructures de sa société ont été piratées, et confirmant les craintes de tout le monde, les 850 000 bitcoins à sa charge d'une valeur de 500 millions d'euros ont tout simplement disparu.
MtGox a dans la foulée été placée sous la protection de la loi japonaise sur les faillites. Et c'est désormais à la justice d'ouvrir une enquête. Nous avons appris ce vendredi 27 février que les autorités vietnamiennes ont annoncé qu'elles interdisaient aux banques du pays de commercer avec du bitcoin.