D'ici 2018, les membres du G20, qui représentent ensemble 85% du PIB mondial, devront doper leur croissance économique de 2% par rapport aux prévisions actuelles. Cela représente 1 450 milliards d'euros de création de richesse supplémentaire et, espère-t-on, des millions d'emplois.
Pour la première fois depuis des années, cette réunion du G20-finances n'a donc pas donné la priorité à l'austérité mais au développement économique. Toutefois, pour atteindre cet objectif chaque pays membre va élaborer son propre plan d'action attendu comme « ambitieux, mais réaliste », qui sera débattu lors de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 en novembre prochain.
Enfin, pour éviter le « chacun pour soi » dont les pays émergents sont actuellement les victimes dans la chasse aux capitaux, les banques centrales se sont engagées à veiller à l'impact de leurs décisions de politique monétaire sur le reste de l'économie mondiale.
Autre point à l'ordre du jour : la norme d'échange automatique de données pour lutter contre l'évasion fiscale élaborée par l'OCDE a été officiellement approuvée.