Le sort de la banque Dexia se joue en Conseil d'administration

Le Conseil d'administration de la banque franco-belge Dexia se poursuivait dimanche en fin d'après-midi. A son ordre du jour le démantèlement en plusieurs entités. Auparavant un accord était intervenu entre les gouvernements belge, français et luxembourgeois qui devait encore être approuvé par le Conseil d'administration.

Pour aboutir enfin à un accord après plusieurs jours de tractations entre les gouvernements belge et français, le Premier ministre François Fillon s'est déplacé à Bruxelles afin de s'entretenir avec son homologue belge Yves Leterme et un représentant du Luxembourg.

Les discussions portaient sur le prix de rachat par la Belgique de la filiale belge du groupe Dexia banque Belgique et la répartition du coût de la garantie apportée par les deux Etats français et belge au portefeuille d'actifs toxiques qui ont conduit Dexia à sa perte. Et de fait les gouvernements belge, français et luxembourgeois ont annoncé être parvenus à un accord dont ils ont réservé la primeur au Conseil d'administration. Souhaitant qu'il l'adopte rapidement « pour assurer la continuité et l'avenir de Dexia », selon les termes de leur communiqué.

Un avenir qui passe selon toute vraisemblance par le démantèlement. Outre la filiale belge, qui serait reprise par l'Etat belge et la filiale de crédit aux collectivités locales qui serait absorbée par des établissements français, des acquéreurs se sont déjà fait connaitre pour les filiales luxembourgeoise et turque.

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