Sollicitée par le chef du gouvernement grec, cette rencontre visait officiellement à « faire le point » de la situation de la Grèce, alors que la « troïka » (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) doit donner son feu vert au déblocage des prochains prêts promis à la Grèce par la zone euro et le FMI.
Georges Papandréou a répété que le gouvernement et le peuple grecs étaient « déterminés à faire les changements nécessaires » pour améliorer la situation financière de leur pays, à l'issue de son entretien avec Nicolas Sarkozy.
« J'ai dit au président Sarkozy que nous serions très heureux d'accueillir des experts français ou de tout autre pays d'ailleurs pour qu'ils puissent voir ce que nous faisons en toute transparence et que tout le monde connaissent les réformes que nous mettons en place, les efforts et les sacrifices que le peuple grec fait; pour changer notre pays », a-t-il pris soin de préciser.
Nicolas Sarkozy a également annoncé qu'il se rendrait dans les prochains jours en Allemagne pour accélérer le plan de sauvetage de la monnaie unique.