L'épicentre de la crise est dans l'Union européenne, a estimé un ministre brésilien, résumant ainsi le sentiment des responsables politiques et économiques réunis à Washington la semaine dernière. Et, de fait, les créanciers de la Grèce, Commission européenne, BCE (Banque centrale européenne) et FMI (Fonds monétaire), retournent à Athènes pour vérifier l'état d'avancement des engagements pris par le gouvernement pour redresser les finances publiques. De leur verdict dépend le versement des 8 milliards d'euros qui éviteront à la Grèce le défaut de paiement.
A cela s'ajoute jeudi 29 septembre le vote par les députés allemands du renforcement des pouvoirs du Fonds de secours européen. Ce vote est une étape importante vers la mise en oeuvre, mais pas avant la mi-octobre, du rachat d'une partie de la dette des états en difficulté. Les marchés l'attendent donc avec impatience car c'est la seule mesure concrète prise, pour l'instant, par les pays de l'Union européennne pour combattre la crise.
Pas grand-chose à attendre de plus, côté européen, avant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du G20 début novembre à Cannes.