Il y a un an la Grèce appelait l'Europe à l'aide pour éviter la faillite du pays. A l'occasion de la Pâque orthodoxe le Premier ministre a voulu délivrer un message d'espoir en dépit des difficultés et des perspectives sombres qui persistent. « La Pâque est le début d'une nouvelle vie, la Grèce change et renait, a déclaré Georges Papandréou, nous allons résister au pessimisme et nous allons réussir ».
Après les efforts déjà demandés aux Grecs, le gouvernement va présenter dans les prochains jours un nouveau plan d'économie portant essentiellement sur des privatisations.
De son côté, Jürgen Stark, membre du directoire de la Banque centrale européenne, a confirmé que selon lui la Grèce n'est pas insolvable et devrait être en mesure de rembourser. D'ailleurs, ajoute-t-il, on n'aurait pas accordé cette aide si le remboursement n'avait pu être assuré.
Jugeant sans fondement une éventuelle restructuration de la dette grecque, Jürgen Stark en souligne aussi le caractère dangereux : selon lui cela pourrait déclencher une crise plus grave encore que la faillite de la banque américaine Lehmann Brothers en 2008.