Cent millions d’euros. C’est le montant que le duo franco-allemand va investir dans cette société commune détenue à parts égales. L'objectif : produire ensemble des composants destinés aux voitures hybrides et électriques.
Cette nouvelle entreprise sera répartie sur deux sites. La recherche et les achats seront situés en Allemagne, dans la région de Munich, près du siège de BMW. Mais c’est l’usine de PSA de Mulhouse, en France, qui produira les composants.
Cette alliance est logique. Les deux groupes se connaissent bien. Ils coopèrent depuis dix ans dans le domaine des moteurs à essence. Cette association devrait permettre des réductions de coûts grâce aux économies d'échelle. Les deux partenaires prévoient d'équiper 150 000 voitures hybrides par an, soit un million sur six ans.
Les deux constructeurs européens souhaitent également, face à la suprématie du japonais Toyota, créer un standard européen pour fournir des composants à d’autres constructeurs.
Renault et Daimler devraient, eux aussi, signer un partenariat dans l'électrique. Le français fournira les moteurs électriques des Smart et Twingo, et l'allemand produira les batteries pour les deux modèles.