« Cela n'a pas été simple », a reconnu Christine Lagarde qui a évoqué des « négociations franches, parfois tendues, mais fructueuses » puisqu'elles ont abouti à ce « compromis final ».
Un compromis qui liste les indicateurs que devra prendre en compte dans les mois qui viennent le FMI (Fonds monétaire international) pour mener son diagnostic sur les grands déséquilibres économiques.
Parmi les critères retenus, il y a la dette, les déficits publics, l'épargne et d'endettement privés d'un pays mais aussi sa balance courante, qui comptabilise notamment les échanges de biens et de services et les transferts de fonds des travailleurs.
La Chine qui menaçait de bloquer le texte a obtenu satisfaction puisque la liste d’indicateurs arrêtée par le G20 ne prend pas en compte les réserves de change. Pékin qui dispose de quelque 2 700 milliards de dollars de réserves, s'y opposait, fermement tout comme d'ailleurs le Brésil et la Russie.
Maintenant que ce compromis a été trouvé, la prochaine étape va consister à fixer des limites chiffrées pour chacun ces indicateurs. Limite chiffrée dont plusieurs pays, au premier rang desquels la Chine et l'Allemagne, refusent pour le moment d'entendre parler.