La reprise économique reste fragile pour l’OCDE

L'économie mondiale n'est plus en soins intensifs, mais elle reste fragile. Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui s'alarme par ailleurs des niveaux des dettes et des déficits publics dans les pays de la zone OCDE. Et la croissance prévue entre 2,5% et 3% n'est pas assez forte pour assurer la reprise. Tout ceci inquiète les experts de l'OCDE dans la perspective du sommet du G20 à Séoul, les 11 et 12 novembre 2010.

La crise est-elle enfin derrière nous ? Pas encore. La reprise tarde à venir du fait de la fin des plans de relance et à cause des déficits accumulés. « La simple stabilisation des niveaux de dettes exigera de la part des pays un effort historique de restriction budgétaire entre 6% et 9% du produit intérieur brut », dit Angel Gurria.

Et si le secrétaire général de l'OCDE devait donner un exemple à suivre, ce serait l'Allemagne: « Les Allemands ont fait un travail remarquable pour garder un taux de chômage très bas. Et ils ne sont pas loin de regagner le niveau d'avant la crise. Il y a une armée de gens qui cherchent des opportunités pour travailler. La question est comment les aider à se reconnecter avec le marché ? On ne pourra pas dire qu'on est sorti de la crise si on ne leur donne pas du travail ».

Dans la perspective du prochain sommet du G20, l'OCDE recommande une « approche commune » pour réduire les déséquilibres mondiaux, ainsi que des réformes structurelles, telles que celles déjà entreprises dans les pays émergents.

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