La crise est-elle enfin derrière nous ? Pas encore. La reprise tarde à venir du fait de la fin des plans de relance et à cause des déficits accumulés. « La simple stabilisation des niveaux de dettes exigera de la part des pays un effort historique de restriction budgétaire entre 6% et 9% du produit intérieur brut », dit Angel Gurria.
Et si le secrétaire général de l'OCDE devait donner un exemple à suivre, ce serait l'Allemagne: « Les Allemands ont fait un travail remarquable pour garder un taux de chômage très bas. Et ils ne sont pas loin de regagner le niveau d'avant la crise. Il y a une armée de gens qui cherchent des opportunités pour travailler. La question est comment les aider à se reconnecter avec le marché ? On ne pourra pas dire qu'on est sorti de la crise si on ne leur donne pas du travail ».
Dans la perspective du prochain sommet du G20, l'OCDE recommande une « approche commune » pour réduire les déséquilibres mondiaux, ainsi que des réformes structurelles, telles que celles déjà entreprises dans les pays émergents.