Farid Achache: «Je lis pour l’amour des mots»

Journaliste sportif à RFI, Farid Achache a deux amours : le vélo et la littérature. Il est dans son élément quand il couvre le Tour de France, ce qu'il fait pour la radio mondiale depuis de nombreuses années. Les Péraud, les Pinot ni les Vicenzo Nibali n'ont aucun secret pour lui, ni d'ailleurs Nocturne indien d'Antonio Tabucchi dont il a fait son livre de chevet. Passionné de littérature, il reste éveillé parfois des nuits entières pour finir de lire un roman commencé dans le métro en se rendant au travail.  

Vacances riment-elles avec lectures pour vous ?

Encore plus que le reste de l’année. C’est souvent le moment de s’attaquer à un pavé ou de s’offrir le luxe de revisiter des ouvrages déjà lus…

Est-ce que les vacances sont propices à un certain type de lecture ?

Non. Je n'aborde jamais les vacances avec des projets de lecture ficelés d'avance. Un petit tour à la librairie avant l'envol pour faire le plein au gré de l’humeur du jour et le tour est joué.

Quand et comment lisez-vous pendant les vacances ? Matin ? soir ? à la plage ou enfermé dans votre chambre ?

Le soir à la fraîche sur la terrasse ou allongé sur le canapé. Et à la plage si les vacances se passent au bord de la mer. A la montagne, c’est souvent le matin en prenant un bon café sur une terrasse de café dans le village.

Que vous inspire le livre numérique ?

Jamais essayé !

D’où vient votre goût pour la lecture ? Y avait-il beaucoup de livres chez vous quand vous étiez petit ?

Il n’y avait pas de livre à la maison. A part l’encyclopédie Universalis que j’ai dévorée. Le goût de la lecture, je l’ai eu en allant les après-midis d’hiver à la bibliothèque municipale avec mes frères et sœurs.

Votre premier souvenir de lecture ? Souvenir des livres qui vous ont structuré pendant l’adolescence ?

Les livres d’histoires et les magazines de voyages. J’ai toujours eu envie de voyager. Je lisais Jack London et ses récits de chercheur d’or.

Le dernier livre que vous avez aimé lire ?

Les chroniques du journaliste Jean-Louis le Touzet sur le Tour de France qu’il a couvert pendant 20 ans pour le quotidien Libération. Des textes sarcastiques et un regard aiguisé sur la France. Avec sa culture et son amour des mots, il transforme la chronique sportive en littérature. Et c’est un sacré tour de force.

Un livre que vous aimez donner en cadeau ?

Sans hésiter Nocturne indien d’Antonio Tabucchi. Dans la chaleur des nuits indiennes, un homme part à la recherche d'un ami disparu. Entre Bombay et Goa, il se perd dans ce pays ensorcelant. Et c’est finalement lui-même qui devient l'objet de sa propre enquête. Fascinant !

Le ou les livres que vous ne lirez jamais ?

Les livres de science-fiction !

Pourquoi est-ce que vous lisez ?

Pour continuer à comprendre ce monde, pour m’évader et certainement pour l’amour des mots.

 

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