Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin, ou une intrigue autour du cambriolage d'une grande bijouterie parisienne. Beaucoup de spectateurs ne connaissent pas le film de 1955. Nombreux sont ceux qui viennent au festival Clair de Lune pour l’ambiance. Et c’est une tradition, la première représentation a lieu sur la Butte Montmartre. Le pique nique est de rigueur est certains habitués n’hésitent pas à apporter leurs fauteuils.
Encore faut-il trouver se faire une place. Presque tous les soirs 5 000 à 10 000 personnes viennent découvrir un programme éclectique. A 21h30 jusqu’au 10 août, le grand écran se dresse dans différents quartiers de Paris. Samedi 2 août ce sera dans le parc Montsouris pour Les aventures extraordinaires d’Adèle Blanc Sec. Dimanche, changement de registre avec un film de 1953 : Madame De de Max Ophüls, sur la pelouse de Reuilly. Un programme varié et pour tous les goûts, qui compte aussi des films d’animation : Une vie de chat sera projeté vendredi 8 août, place des fêtes.
Tous ces films ont toutefois un point commun : Ils ont pris la ville lumière pour décor. « C’est une manière de faire découvrir Paris, ville la plus filmée du monde, comme décor cinématographique », explique laurence Herszberg, directrice du forum des images qui organise l’événement.
Cette année, le festival se terminera avec un hommage à Alain Resnais et son film On connaît la chanson, projeté sur l’esplanade des Invalides le 10 août.