Dix ans après la terrible épidémie qui a dévasté les humains, on retrouve le bien nommé César, devenu chef des singes. Son clan vit en paix dans la forêt jusqu’à ce que, deus ex machina tant attendu, les chimpanzés rencontrent des hommes alors qu’ils les croyaient tous morts. Et c'est le début d'une guerre meurtrière entre les deux espèces.
Le réalisateur américain, Matt Reeves, explique qu’il a voulu brouiller les frontières entre le singe et l’Homme, notamment grâce à la technique de la « motion capture ». Elle permet de capter les mouvements d’un acteur pour créer ensuite des personnages virtuels : les singes. C’est d’ailleurs la plus grande, et peut-être la seule, réussite du film.
Nombreuses invraisemblances
Le scénario est vide de toute surprise, souligné par des mouvements de caméra prévisibles. Chaque personnage rentre dans une catégorie bien précise. D’un côté, les bons avec le leader César. De l’autre, les méchants avec le traître Koba. La surprise vient plutôt des nombreuses invraisemblances comme la réparation en trois jours d’une centrale électrique abandonnée. Ce cocktail n’est pas catastrophique, mais sans caractère, ce qui ne l’empêche pas de faire recette puisqu’il est resté deux semaines en tête du box-office américain après sa sortie.