Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Sur les côtes de Louisiane, beaucoup de gens ressentent encore financièrement les conséquences de l’ouragan Katrina, qui avait ravagé les côtes il y a cinq ans. Cette marée noire vient sérieusement compliquer le fragile rétablissement économique de la région, notamment dans les secteurs de la pêche et du tourisme. Barack Obama est allé sur place, promettre que l’Etat serait là pour aider la région.
« Je suis venu pour vous dire que vous n’êtes pas seuls. Vous ne serez pas abandonnés. Les caméras partiront, la presse à un moment se lassera de l’histoire, mais pas nous. Nous sommes à vos côtés et vous vous en sortirez ».
Boucher la fuite et nettoyer les côtes, c’est évidemment la priorité pour le moment. BP a été sommé d’indemniser les populations qui subissent l’impact économique de la marée noire, mais les sinistrés se heurtent déjà aux méandres bureaucratiques.
Et pour cela aussi, Barack Obama promet l’aide et le soutien du gouvernement fédéral. Il veut aussi faire mentir ses détracteurs, et les esprits chagrins qui estiment déjà que cette marée noire sera son Katrina à lui. La gestion de la catastrophe, après l’ouragan, avait eu un effet dévastateur sur la popularité de George Bush.
En mer, les opérations de colmatage de la fuite sur le puits de pétrole sont toujours en cours. Elles ont débuté mercredi 26 mai et selon la direction de BP, on ne devrait pas savoir avant la fin du week end si elles ont réussi.