L'accord prévoit l'organisation en 2012 d'une conférence internationale pour un Moyen-Orient dénucléarisé, Tous les Etats de la région sont conviés, ce qui implique la participation des Israéliens et des Iraniens mais Israël est cité dans le texte alors que ce n'est pas le cas de l'Iran.
L'Etat hébreu est appelé à adhérer au traité et à placer ses installations nucléaires sous les auspices de l'AIEA. Les Israéliens qui n'ont jamais reconnu disposer de l'arme atomique dénoncent l'hypocrisie de cet accord qui n'évoque pas l'Inde, le Pakistan, la Corée du Nord, des pays qui possèdent l'arme nucléaire et surtout l'Iran accusé de vouloir s'en doter.
L'Iran, considéré par les Etats-Unis comme la principale menace de prolifération au Moyen-Orient, a réagi favorablement à l'accord qualifié de pas en avant vers la création d'un monde sans armes nucléaires. Pour la France, le Traité de non-prolifération nucléaire est relancé. Le premier défi sera l'organisation de la conférence sur le Moyen-Orient en 2012.