Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Prudence, voire même méfiance. A Washington, on se garde bien de tirer des conclusions hâtives. Le porte-parole du président américain Barack Obama a indiqué que les Etats-Unis prenaient acte des efforts consentis par le Brésil et la Turquie, mais qu’ils attendaient avant toute chose de voir l’accord dûment notifié à l’Agence internationale de l’Energie atomique.
La Maison Blanche remarque que les Iraniens, en même temps qu’ils annonçaient vouloir confier une partie de leur stock d’uranium à la Turquie, ont affirmé qu’ils continueraient à enrichir leur propre uranium ; ce qui, remarque-t-on ici, resterait une violation directe des résolutions des Nations unies.
Les Etats-Unis craignent surtout que cet accord fournisse un prétexte à certains membres du Conseil de sécurité des Nations unies pour retarder l’imposition d’un nouveau train de sanctions internationales contre le régime de Téhéran.
Des sanctions que Washington pensait à portée de mains il y a quelques jours encore. De l’avis général ici aux Etats-Unis, Téhéran cherche surtout à gagner du temps.