Le groupe des six : les Etats-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l’Allemagne, soupçonnent Téhéran de chercher à obtenir l'arme nucléaire sous couvert d'un programme civil. Lors d'un entretien téléphonique, les présidents américain et russe « se sont mis d'accord » pour parvenir à une résolution aux Nations unies afin de renforcer des sanctions contre l’Iran .
Une mise en garde faite à quelques heures de la visite du président brésilien Lula à Téhéran. Sans doute la dernière chance de l'Iran de dialoguer avec la communauté internationale avant des sanctions pour son programme nucléaire, a affirmé le 14 mai un responsable américain. Neuf chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus en Iran le 17 mai à l’occasion, d’un sommet des pays du G15 qui devrait être dominé par la médiation du Brésil et aussi de la Turquie dans le dossier nucléaire.
L'administration Obama reproche à Téhéran de ne pas accepter une offre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour que l'Iran lui livre, en gage de bonne volonté, 70% de son uranium faiblement enrichi pour le transformer, en Russie puis en France, en combustible enrichi à 20%, dont Téhéran dit avoir besoin pour un réacteur de recherche.