Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Christine Muratet
« On est venu ici pour obtenir de l’argent. Si on a l’argent nécessaire on peut tenir tous les engagements possibles », confiait ce mercredi 26 mai 2010 au matin un membre de la délégation nigérienne à Bruxelles.
Les autorités de transition ont plusieurs défis à relever : une crise alimentaire plus grave que les prévisions les plus alarmistes, un budget de l’État en déficit, et bien entendu, le financement du processus électoral qui doit conduire au retour à la démocratie.
Les Européens ont promis d’être attentifs mais fermes. Bruxelles veut des engagements précis de la part de Niamey, avant de reprendre la coopération économique.
Petit couac de dernières minutes : la délégation nigérienne devait arriver avec le nouveau code électoral et le nom du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La promulgation n’est prévue que pour le jeudi 27 mai 2010.