Bruxelles l'avait annoncé : les bonnes intentions ne suffiront pas, il faudra présenter des engagements fermes. Les autorités de transition nigériennes ont déjà à leur actif plusieurs décisions appréciées par leurs partenaires : le pouvoir sera remis aux civils début mars 2011. La junte a nommé à la tête des organes transitoires des personnalités consensuelles.
Mais pour cette visite au siège du Conseil de l'Union européenne ce mardi, les nigériens ont mis les bouchées doubles. En quelques jours, le code électoral a été élaboré, modifié par le Conseil consultatif puis validé par la junte.
Parallèlement, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a été désigné par le Conseil suprême de restauration de la démocratie (CSRD-junte) sur proposition des partis politiques. Il s'agit d'un magistrat, Abderamane Gousmane, conseiller à la Cour suprême.
Autant de décisions qui devraient permettre de booster le calendrier électoral et de limiter, comme promis, la transition à 12 mois. C'est donc dans ce contexte que les représentants du conseil de l'UE et de la Commission européenne devaient se prononcer dan sl'après-midi après-midi pour ou contre une reprise de la coopération avec Niamey.
Le Niger a désormais des soutiens actifs : les représentants de l'UA et de la CEDEAO devaient être à Bruxelles ce mercredi. On annonçait également à Bruxelles le ministre sénégalais des Affaires étrangères.