C'est confirmé, les militaires nigériens quitteront le pouvoir le 1er mars 2011, comme le proposait le Conseil consultatif. L'information, qui n'est pas une surprise, vient rassurer les esprits sceptiques.
A Niamey, on commençait à s'impatienter : pourquoi la junte mettait tant de temps à se prononcer sur cette question ? Selon nos informations, le débat a été vif au sein du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie. C'est finalement le chef de la junte, Salou Djibo, qui a tranché en faveur de cette période d'un an.
Coupler les élections
D'ici au 1er mars 2011 le Niger va connaître quatre consultations : un référendum constitutionnel, des élections municipales, des élections législatives et une élection présidentielle. Pour des raisons de coût et de temps, le Conseil consultatif avait proposé de coupler ces élections. La junte a cependant décidé de les dissocier.
En dernier ressort, la CENI - la commission électorale nationale indépendante qui devrait être mise en place dans les prochaines semaines, tranchera sur le calendrier. Il ne restera plus qu'à plancher sur le texte de la future Constitution.