Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
« Remplacer BP, mais les remplacer par qui ? », s’est agacé hier le patron des gardes côtes américains, venu à la Maison Blanche rencontrer les journalistes.
« Le problème, a-t-il expliqué, c’est qu’un tel accident n’a jamais eu lieu auparavant et que personne n’a testé par le passé les techniques permettant de boucher une fuite, sur un puits de pétrole situé à 1 kilomètre et demi en dessous du niveau de la mer. »
A la Maison Blanche, on admet être irrité
Toutes les tentatives pour stopper la fuite ont jusqu’à présent échoué, BP va donc tenter dans les prochaines heures de couler dans le puits un mélange de boue et de béton, mais les ingénieurs reconnaissent qu’ils ne sont absolument pas certains que le système va fonctionner.
Le colmatage définitif, par le forage d’un puits de dérivation, ne pourra pas être opérationnel avant de longues semaines. A la Maison Blanche, on admet être irrité par les échecs successifs, on réaffirme que BP devra au final payer toutes les factures, mais on reconnaît aussi ne pas avoir pour le moment d’alternative à proposer pour arrêter le désastre.