Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Un mois après le naufrage de la plate forme, on estime que 80 km des côtes de Louisiane sont souillées par la marée noire. Des marais, ce que l’on appelle là bas les bayous, mais aussi des plages, et ce alors qu’à plusieurs centaines de kilomètres de là, la Floride s’attend à voir arriver la semaine prochaines les premières nappes de pétrole, transportées par un puissant courant sous marin.
C’est la semaine prochaine aussi que la compagnie BP devrait tenter de colmater la fuite, en injectant directement de la boue dans le puits de forage. En attendant, le pétrole continue de se déverser dans les eaux du Golfe du Mexique, à un kilomètre et demi de profondeur.
BP a dû reconnaître hier vendredi 21 mai que le système provisoire installé pour tenter de pomper le pétrole en captait moitié moins qu’annoncé précédemment, 2.200 barils par jour au lieu des 5.000 prévus. Il apparaît que, quatre semaines après le début de la catastrophe, personne n’est en mesure d’évaluer précisément la quantité de pétrole qui s’échappe du puits.