Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
La compagnie britannique espère pouvoir siphonner une bonne partie de la fuite dans les jours qui viennent. Elle avait bien besoin de ce succès pour calmer la colère des riverains, des écologistes et des autorités américaines.
La population locale avait été ulcérée par le commentaire d’un dirigeant de BP qui avait dit en substance que « le volume de pétrole qui fuit est infime comparé à l’immensité de l’océan, très capable de l’absorber. »
Les scientifiques, pour leur part, s’inquiètent de la découverte de nappes de pétrole se trouvant au-dessous de la surface - et dont l’une s’étend sur 16 km de long -, menaçant les écosystèmes.
Non décelées jusqu’à présent, leur présence sous l’eau pourrait montrer qu’il y a eu beaucoup plus de pétrole déversé dans le Golfe que ce qu’avaient indiqué BP et les autorités américaines.
Ces dernières ont par ailleurs demandé à l’exploitant d’assumer tous les frais découlant de l’accident : BP s’est engagé a indemniser tous ceux dont les demandes seront justifiées.