Cette intervention d'une grande complexité est une deuxième tentative du genre. Elle consiste à descendre à 1 500 mètres de profondeur, une sorte de cloche de confinement, qui doit se poser avec l'aide de robots sous-marins sur la tête du puits accidenté pour colmater la fuite.
Une précédente tentative utilisant la même technique avait échoué le 8 mai dernier, après l'apparition de cristaux de gaz qui rendaient l'intervention impossible et dangereuse pour les opérateurs en surface.
Une véritable performance technologique
La nouvelle cloche, actuellement en cours d'immersion, est plus petite que la précédente. Elle a l'aspect d’un couvercle métallique de 2 mètres et demi de hauteur pour un poids de 1 600 kilogrammes.
Elle pourra recevoir de la surface, de l'eau chaude et du méthanol qui lui permettront de dégivrer au besoin ses parois, pour éviter la formation de ces fameux cristaux de glace inflammables qui avaient posé problème.
Cette tentative, qui est en soit une véritable performance technologique, surtout à cette profondeur, est peut-être l'ultime chance de résoudre cette fuite rapidement. Car plus le temps passe, et plus la marée noire augmente.